Fiche d’expérience Dossier : Les Cahiers de Modop, n°1

, RDC, juillet 2015

Outil d’analyse « Vecteurs de transformation » au Katanga (RDC)

Formé aux outils d’analyse et de transformation des conflits par Modus operandi, à travers le cours en ligne et l’école d’été, David Ngoy Luhaka nous fait part ici de son expérience de transmission d’un des outils aux acteurs impliqués dans l’action sur les conflits qui déchire le Katanga, voire dans le conflit lui-même.

Mots clefs : Travailler la compréhension des conflits | Expériences partagées et paix | Sensibilisation à la paix | Education à la non-violence | République Démocratique du Congo | Région des Grands lacs

« Nous sommes confrontés dans notre milieu à divers types de situation conflictuelle tels que les affrontements inter-communautaires (entre ethnies), lesquels sont parmi les facteurs qui bloquent le développement de notre contrée qui a besoin d’aller de l’avant. Nous sommes aussi en présence de continuels bras de fer entre les exploitants artisanaux et ceux industriels, les premiers estimant être marginalisés et matés par les seconds. Notre responsabilité en tant que membre de la cellule d’analyse de crise et du comité local de pacification (Cluster Protection) est triple : analyser les enjeux des conflits (et les adresser à qui de droit), renforcer les capacités des acteurs en présence et appuyer les initiatives de médiation et négociation ».

Pourquoi as-tu choisi cet outil ?

Personnellement, j’ai fait le choix de cet outil pour avoir des pistes d’essai de sortie de conflit. En effet, ces vecteurs m’ont paru comme étant des points de chute de toute analyse de conflit, qui ne doit pas rester seulement au niveau théorique, mais qui doit avoir des points de pratique avec des indicateurs vérifiables. Et pour moi cet outil semblait donner des pistes réalistes d’ébauche de solutions via ce que l’on appelle les « vecteurs de changement ».

L’objectif était-il de transmettre une compétence dans du renforcement de capacités ? Ou bien dans une visée opérationnelle pour dégager des pistes d’action sur le conflit ?

En choisissant cet outil, mon objectif était double : d’abord transmettre une compétence aux groupes cibles, étant donné que dans notre milieu, on parlait davantage de la gestion ou de la résolution des conflits, et moi je voulais transmettre une nouvelle vision analytique axée sur la transformation.

Mais j’avais en même temps une visée opérationnelle. Mon objectif était que les apprenants puissent l’appliquer dans leurs activités quotidiennes d’entrepreneur de paix ou d’artisan de paix. En effet, je m’étais rendu compte que dans l’approche transformation, on sent le souci de creuser et d’aller au plus profond des événements pour tirer les incompatibilités entre les parties, les vrais besoins voire les intérêts véritables des uns et des autres.

Qui as-tu choisi pour transmettre cette compétence ?

Nous avons utilisé cet outil au cours de deux séances de formations. La 1e a eu lieu au mois de mai 2014 et a été essentiellement consacrée aux organisations de la société civile qui devaient en toute primauté s’imprégner de méthodes de travail enrichies. Elle a réuni :

  • 26 responsables des organisations de la société civile du Nord Katanga (Tanganyika),

  • 2 agents de la Monusco (mission des Nations Unies en RDC ), section affaires civiles,

  • un militaire officier des forces armées de la RDC et

  • le responsable du service de renseignement du District du Tanganyika.

À la 2e session, en juin 2014, ont participé :

  • 15 membres des autorités politico-administratives dont le commissaire de district du Tanganyika, l’Administrateur du territoire de Kalemie, les différents chefs de services étatiques,

  • 7 chefs coutumiers des chefferies et groupements du territoire de Kalemie au Katanga (Miketo, Lambo kilela Kinsukulu, Rutuku , … ),

  • 7 responsables des organisations de la société civile du Nord Katanga (Tanganyika),

  • 2 agents de la Monusco (mission des Nations Unies en RDC), section affaires civiles et

  • un militaire officier des forces armées de la RDC.

Comment as-tu organisé cette formation ?

Les deux sessions ont eu lieu sur une journée de 10 heures chacune. Elles ont été organisées à la Maison de la Femme de Kalemie (Mai 2014) et à la salle paroissiale Saint Albert et Victor (Juin 2014).

Le premier temps est consacré à un exercice BRISE GLACE : un échange-débat sur plusieurs citations liées à la paix.

Pour introduire la formation, je commence par donner certaines citations sur la paix et sur le conflit, puis je demande à chaque participant de commenter la citation qui le touche, soit positivement, soit négativement. Les commentaires des uns et des autres me permettent de me rendre compte du niveau de connaissance des participants sur la transformation de conflit, en même temps connaître leur propension naturelle dès qu’un conflit surgit. Cet échange provoque aussi des débats entre participants ; ces discussions me permettent de lire les attentes et les craintes des uns et des autres. Et à la fin de l’exercice, j’apporte des clarifications sur quelques concepts-clés et quelques notions qui semblent confuses pour eux. Voici quelques citations qui ont fait l’objet des discussions préliminaires :

  • Le conflit est normal

  • La paix se construit sans moi, mais avec nous

  • La guerre est une nécessité pour arriver à la paix / qui veut la paix prépare la guerre

  • Pauvreté et violence sont des voisines

  • Le développement est le nouveau nom de la Paix

  • La Paix n’est pas synonyme de non–guerre

Dans un deuxième temps, je fais un exposé magistral sur les notions de conflit. Cet exposé avait pour objectif de corriger les lacunes constatées dans les débats, et clarifier les notions relatives aux fondamentaux sur les conflits. Voici les notions que j’ai données en exposé magistral, mais avec des intermèdes des questions illustrés d’exemples de terrain :

  • Essai de définition de conflit

  • Formes de conflits

  • Étapes d’un conflit

  • Cartographie des acteurs des conflits

  • Causes immédiates et profondes de conflits

Et enfin le troisième temps ouvre une présentation participative de l’outil choisi.

Cet outil a été présenté de façon participative. En effet, pour arriver à ce que les participants comprennent le bien-fondé de cet outil, nous sommes tous arrivés à la conclusion selon laquelle l’analyse profonde devait nous amener à des actions stratégiques pour tenter de dénouer le conflit. Ainsi, avons–nous commencé à dresser un tableau où nous avons mis tous les vecteurs de changement. Dans ce tableau, nous avons mis un schéma à trois paliers : les acteurs, les actions à mener et les vecteurs de changements. Nous avons expliqué le schéma aux participants en y mettant les actions à mener pour arriver à obtenir des vecteurs du changement. Nous avons davantage insisté sur les stratégies à mettre en avant pour arriver aux changements ; toutefois ces stratégies doivent être décelées après analyse profonde du conflit (cf supra). Ainsi, avons–nous mis en avant les stratégies comme le plaidoyer, les sensibilisations, le dialogue, les forums, les tribunes d’expression populaire, par exemple, pour arriver à un début de changement (voir ci-dessous).

Quelles réactions a suscité ta présentation de l’outil ?

Les participants ont été vraiment intéressés par la présentation d’autant plus qu’elle semblait donner une nouvelle tournure de gestion ou de résolution de conflit. En effet, généralement, quand on parle de gestion ou de résolution des conflits, les gens s’attendent à ce que l’on puisse leur parler des méthodes schématisées comme : dialogue ; médiation, etc. Ainsi , sans récuser ces approches, nous avons expliqué aux participants que ces approches étaient d’office inclues dans le schéma de vecteur de changement, et qu’il fallait désormais les verser dans un processus global et complexe lié soit au plaidoyer, aux forums, etc. La plupart des participants ont estimé que cette approche était nouvelle et qu’elle demandait la participation d’un plus grand nombre d’acteurs. Nous étions d’accord avec eux, et cela a réconforté le principe selon lequel «  la construction d’un art de la paix ne peut résulter que d’un effort collectif. »  

Quels ont été les résultats ?

L’importance de l’outil ainsi que les leçons apprises lors de la présentation nous ont amené à consolider les acquis suivants :

  • Au moins 80 personnes : Les membres des OSC et les autorités ont acquis un nouveau bagage sur la transformation des conflits.

  • Une panoplie de recommandations ont été faites pour relever les défis des conflits divers dans la zone (Bakata Katanga, conflit inter-communautaire, de succession, fonciers, etc.).

  • Le cadre des concertations des acteurs locaux sur la gestion de conflits a été ré-dynamisé : il a été décidé que ce cadre puisse être revitalisé pour parvenir à affronter les défis de pacification en utilisant l’outil de vecteur.

  • Élaboration d’un document de cadrage pour le comité mixte d’urgence pouvant faire le suivi des recommandations.

Quelles perspectives d’action ont été dégagées ?

  • L’élaboration d’un dépliant de sensibilisation sur la transformation des conflits pour vulgariser cet outil et ainsi contribuer à la pacification dans notre milieu.

  • L’élaboration d’un module de formation sur la transformation de conflits.

  • Mise en place d’un comité de suivi de transformation des conflits dans le Tanganyika.

  • Organisation des enquêtes conjointes sur les conflits vraiment ouverts.

  • Organisation de la même formation auprès des cadres et leaders communautaires (OSC et autorités) dans les territoires de Manono, Pweto, Nyunzu et Moba voire à Lubumbashi.

  • Organisation des forums sur la transformation des conflits dans chaque site.

  • Mise en place ou re-dynamisation des structures de transformation des conflits dans les sites et territoires.

  • Élaboration d’une étude analytique sur les grands conflits dans le Katanga (Bakata Katanga, Conflits Pygmées-Bantous, conflits de succession, conflits fonciers, etc.).

Quelles actions ont déjà été mises en œuvre ? Et seront mises en œuvre ?

  • L’élaboration d’un module de formation sur la transformation de conflits.

  • La mise en place d’un comité de suivi de transformation des conflits dans le Tanganyika.

Sont en cours de réalisation :

  • L’élaboration d’un dépliant de sensibilisation sur la transformation des conflits.

  • L’organisation des enquêtes conjointes sur les conflits vraiment ouverts.

  • L’organisation des forums sur la transformation des conflits dans chaque site.

  • La mise en place ou re-dynamisation des structures de transformation des conflits dans les sites et territoires.

  • L’élaboration d’une étude analytique sur les grands conflits dans le Katanga (Bakata Katanga, Conflits Pygmées- Bantous, conflits de succession, conflits fonciers, etc.).

Tableau des vecteurs de la transformation des conflits au Katanga (RDC) :

ActeursActions à menerVecteurs de changement
État congolais.
Organisations de la société civile.
MONUSCO (ONU)
Plaidoyer.
Dialogue
CONTEXTE
Démilitarisation : DDR (Démobilisation, Démilitarisation, Ré-intégration), lutte contre la circulation d’armes légères.
Mai Mai.
Organisations de la société civile.
MONUSCO (ONU).
Dialogue.
Négociation.
Plaidoyer.
ENJEUX
Redistribution richesses, gouvernance politique
Mai Mai Bakata Katanga (Kyungu Mutanga Gédéon).
Gouvernement RDC.
Organisations de la société civile.
MONUSCO (ONU).
Sensibilisation.
Forum. Dialogue.
STRUCTURE
Unité, vivre ensemble.
Partis politiques.
État congolais.
Organisations de la société civile.
MONUSCO (ONU).
Plaidoyer.
Dialogue.
Mémorandum.
Négociation.
ACTEURS
Changer de moyens pour poursuivre leurs objectifs : moyens politiques et pacifiques
Organisations de la société civile.
Communautés religieuses.
Diasporas (pro-Btakata Katanga et anti-Bakata Katanga).
Plaidoyer.
Mémorandum.
Pétitions.
REGLES Renforcement des règles existantes et adoption de nouvelles (lois sur la décentralisation)

Dans cette approche de transformation, il est question en toute primauté de pouvoir appréhender les causes profondes du conflit. En effet, dans le conflit opposant l’État congolais aux Mai-Mai Bakata Katanga, il y a lieu de cerner un problème de misère et de pauvreté dû aux mauvaises redistributions des richesses par le système politique mis en place. C’est sur ce domaine qu’il convient désormais de travailler pour arriver à un changement social, lequel pourrait permettre de dénoncer et supprimer la violence structurelle à l’origine du conflit. L’on devra alors travailler sur les interactions et les relations humaines en vue de reconstituer le tissu de relations déjà délabré par les années de violence (guerres) . Ainsi, les transformations suivantes peuvent être plausibles pour un début de sortie du conflit sous examen :

Transformation du contexte

Actuellement, le contexte au Katanga est tel que la circulation des armes légères reste prononcée. Le programme DDR avaient été mal fait, au point où les armes sont restées en grande circulation dans les mains des populations civiles, et celles-ci en profitent pour se tirer dessus et commencer des rébellions. Aussi, les mêmes armes qui circulent, permettent à certains politiciens en mal de positionnement de recruter les milices pour des revendications, fussent-elles farfelues. À ce niveau, un plaidoyer pour la mise en place d’un programme DDR bien pensé pourrait être un début de solution, étant donné que l’on ne comprend pas comment les Mai-Mai Bakata Katanga peuvent s’approvisionner en armes alors qu’ils sont au centre de la province du Katanga, où il leur est impossible de se faire approvisionner par l’extérieur du pays. Ces miliciens auraient même des armes sophistiquées et neuves. Un changement du contexte où ces armes ne vont plus circuler pourrait diminuer la propension à la violence dans cette province. On pourrait imaginer ici une contribution de la Monusco et des organisations de la société civile pour les plaidoyers.

Transformation des enjeux

Par les temps qui courent, l’enjeu autour duquel l’on se bat semble être le problème de pauvreté qui amène certains à parler de mauvaise redistribution des richesses. Ainsi la plupart des jeunes gens sont désœuvrés (et même des intellectuels sont au chômage) et se laissent duper par ceux qui leur promettent un emploi, voire un avenir meilleur « en cas de victoire des  miliciens ». Voilà pourquoi il nous semble qu’un dialogue (forums) de toutes les parties prenantes pour discuter sur une politique d’inclusivité et de bonne distribution des richesses venant des ressources naturelles (richesses minières notamment) serait une opportunité pour verser des milliers de jeunes armés dans des activités utiles au développement de la province du Katanga , mais aussi de toute la RDC.

Transformation des acteurs

Dans l’actuel conflit, il se trouve qu’il y a beaucoup d’acteurs, mais les plus influents requièrent une transformation en termes de plaidoyer ou de dialogue, pour qu’ils puissent prendre de nouvelles postures, de manière à ce que le conflit trouve une nouvelle donne. C’est le cas de KYUNGU MUTANGA Gédéon, le chef de guerre le plus important et le plus célèbre, que l’on peut même considérer comme le parrain de tous les groupuscules, car, a-t-on dit dans le contexte, c’est à la suite de son évasion de prison que le mouvement insurrectionnel a pris la nouvelle tournure de Bakata Katanga. Bien qu’il ait été déjà condamné à perpétuité, on devra soit négocier sa reddition pour lui trouver une sortie honorable de la crise, soit tout simplement travailler à sa captivité. Son retrait du cycle de combat va, à coup sûr, changer les rapports de forces sur le terrain. En effet, ce grand guerrier reste la clé de voûte pour la sortie de crise ; les autres seigneurs de guerre lui étant soumis. Du coté de l’État congolais, la convergence de vue entre d’une part les institutions nationales et d’autre part, les autorités provinciales est un élément-clé. Les autorités nationales (Gouvernement, Parlement) semblent prendre au sérieux le conflit en lui donnant toute sa grandeur alors que les instances provinciales (Gouvernement provincial et Assemblée provinciale) le prennent à la légère. D’où la divergence des approches entre les acteurs censés appartenir au même camp. La convergence de vue ou mieux la transformation de ces acteurs va certainement donner au problème une nouvelle envergure. Un plaidoyer pour la convergence de vue entre ces acteurs complémentaires s’avère nécessaire.

Transformation structurelle

Dans le cas d’espèce, elle concerne des changements à obtenir dans l’inconscient collectif congolais (et surtout katangais). En effet, l’on constate un fossé, et même une grave discrimination, au sein de la population congolaise. Certaines populations vivant au Katanga estiment que leur misère vient du fait de la spoliation de ce qu’elles considèrent comme leurs richesses par les autres provinces (60 % de l’économie du pays vient du Katanga), et que pour se développer il faut avoir « un pays à soi », cette tendance estime même que le Katanga autonome devrait automatiquement se développer. Voilà la perception (ou structuration) à déconstruire puis transformer. Cela est naturellement discriminatoire entre Congolais, ce qui fait que la société est cassée, et l’unité du pays est mise à mal. À ce sujet, nous proposons faire changer la structure sociale, les mentalités des Congolais par des forums, des campagnes de sensibilisation sur le « vivre-ensemble », sur l’unité nationale, sur la valeur de la sauvegarde des acquis de paix. C’est seulement à ce prix que l’on peut espérer changer les structures et mentalités de certaines populations vivant au Katanga dont la xénophobie devient le mode opératoire pour, semble –t-il, développer ce qu’elles appellent leur province.

Transformation des règles

Parmi les motifs décelés ci-dessus, on a entre autres noté la mauvaise répartition des richesses ; or en RDC, la Constitution dans son article 3 prévoit la décentralisation, avec 26 provinces, mais cette disposition n’est jamais entrée en application, au point où les 40 % des fonds à verser aux provinces ne sont jamais donnés. Seules quelques rétrocessions arbitraires sont faites par le Gouvernement central aux provinces. Ainsi, pour sortir la province du Katanga du malaise, il convient de faire un plaidoyer, voire des pétitions ou des mémorandums, pour que cette disposition constitutionnelle soit appliquée, de sorte que chaque province soit servie proportionnellement à ses richesses et que la caisse de péréquation puisse être le recours de tous.

Notes

Pour aller plus loin avec… L’outil Vecteur de transformation

Pour être capable d’encourager le progrès social, il faut comprendre comment l’impulser. L’explication des vecteurs de transformation de Raimo Väyrynen permet à la fois d’identifier les différents moyens et contextes qui peuvent déclencher le changement et d’analyser les tournants décisifs (turning points) dans un conflit.

Une erreur fréquente dans notre approche du conflit est de réagir à la situation de conflit comme si elle était statique, comme si ses enjeux, ses acteurs et les intérêts ne changeaient pas. Ce faisant, nous passons à côté d’un aspect central de la réalité sociale. Nous percevons la réalité sociale comme un tissu de relations en constante évolution, façonné par les structures sociales ; et le tissu social, en évoluant, influence à son tour les structures qui le constituent. Les conflits se transforment continuellement même si les efforts pour les résoudre ne sont pas toujours visibles.

Le conflit est un moyen de questionner notre réalité sociale. Pour cela nous devons être capables d’identifier les dynamiques opportunes à une intervention autant que de stimuler les processus de transformation. Nous avons présenté six vecteurs de changement : le contexte, les acteurs, les enjeux, les règles, les structures, et la dimension personnelle.

Vayrynen, Raimo (1991) « To settle or to transform? Perspectives on the Resolution of National and International Conflicts » in New Directions in Conflict Theory: Conflict Resolution and Conflict Transformation. International Social Science Council, SAGE Publications: London

Présentation et résumé du livre : www.colorado.edu/conflict/transform/vayrsett.htm