Fiche d’analyse Atelier : Comment oeuvrer à la construction d’un Art de la Paix dans le monde actuel ?

, Goma, novembre 2007

La Paix à l’Est de la République démocratique du Congo.

Nous avons tous le devoir de faire de ce monde un endroit meilleur, agréable à la vie et de soigner notre environnement tant humain que physique afin de léguer à nos enfants ce que nous avons emprunté.

I. Introduction

1.1. Paix, une question de consicence et d’engagement.

Nous avons tous le devoir de faire de ce monde un endroit meilleur, agréable à la vie et de soigner notre environnement tant humain que physique et léguer à nos enfants ce que nous avons emprunté.

L’homme, citoyen de ce monde doit contribuer à un monde où règne la paix.

Pour les Chrétiens, le message est clair. Jésus a dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne la Paix. »

La paix, c’est savoir identifier les besoins urgents et récents de son voisin afin de pouvoir les résoudre. Là où il y a l’Amour, il n’y a pas de place pour le conflit bien qu’il soit aussi vieux que la terre.

Les injustices, les ambitions, les oppressions de tout genre, la discrimination, l’ignorance, la pauvreté, la misère… obligent l’être humain à ne pas vivre en paix. Aujourd’hui, cette paix semble s’éloigner de plus en plus de l’homme qui est devenu lui-même l’agent principal de son auto-destruction et devient ainsi incapable de gérer et de contrôler l’univers dans un climat d’apaisement.

Or, un monde où règne la paix, c’est le monde idéal auquel tous les habitants de la terre aspire.

Malheureusement, notre vie quotidienne est caractérisée par une nature de lutte pour l’existence.

Cette loi de survie du mieux adapté provoque des difficultés entre les individus et met l’être humain dans un espace d’insécurité physique, psychologique et matérielle.

1.2. Rêve, présentation du contexte en RDC

Il est vrai que la RDC, vient de se doter d’institutions démocratiquement. Curieusement cela n’a pas résolu la question de Paix et il est difficile de parler de la Paix en RDC sans dire un mot aux pays des Grands Lacs.

Historiquement, la RDC joue un rôle prépondérant de par sa position et sa grandeur, dans la stabilité de la Région des Grands Lacs qui, depuis une décennie, n’a pas connu de climat politique favorable à la culture de la paix.

Dès l’accession à leur indépendance les pays des Grands Lacs ont connu des instabilités, les turbulences des années 1990 avec l’amorçage du pluralisme politique sans succès. Depuis 1990, la régionalisation des conflits est passée par plusieurs étapes tantôt avec des dimensions nationales régionales et parfois la superposition de deux.

Les étapes suivantes du conflit, bien connues, peuvent être synthétisées en quelques points, marquant la progression des conflits nationaux vers le cadre régional :

  • L’engagement de plusieurs jeunes rwandais réfugiés au Burundi dans les rangs du FPR (actuel APR) depuis 1990, avec comme conséquence l’accroissement des tensions de nature politico-ethnique entre le Rwanda et le Burundi.

  • L’amorçage d’un processus démocratique au Burundi qui a abouti aux élections démocratiques et à la victoire d’un président Hutu, Melchior NDADAYE à la tête du Burundi.

  • L’assassinat de Melchior NDADAYE par des officiers Tutsi suivi des massacres des personnes de l’ethnie Tutsi.

  • Assassinat du Président Hutu HABYARIMANA par la FPRS suivi du génocide des Tutsi et massacre des Hutu modérés en 1994.

  • Victoire du Front Patriotique Rwandais et exode des milliers des Hutu rwandais y compris une partie de l’armée et milices Interahamwe et leur installation au Zaïre actuellement RD Congo, avec équipement, armes et munition en 1994.

  • L’incapacité de la Communauté Internationale en particulier les Nations Unies à faire appliquer les Conventions internationales pour les réfuigiés rwandais particulièrement au Zaïre.

  • La désorganisation, la faillite complète de l’Etat Zaïrois qui n’a pas su bien gérer les réfugiés Hutu sur son territoire.

  • En 1996, une première guerre dite de libération menée par l’AFDL et soutenue par tous les pays voisins (le Rwanda, le Bururndi et l’Uganda), aura lieu au Zaïre dont l’objectif annoncé était de neutraliser les milices qui opéraient dans les pays voisins à partir du territoire congolais. Cette alliance fournie par le Rwanda, le Burundi et l’Uganda a permis d’une part le retour d’une grande partie des réfugiés rwandais par le démantèlement des différents camps réfugiés et la dispersion d’une bonne partie de ces réfugiés à l’Est de la RDC, surtout ceux qui étaient armés et avaient pazrticipé au génocide au Rwanda. Entre temps au Burundi la dégradation de l’ordre politique intérieur et la perte de l’autorité s’accentue par les dissensions nées des contradictions et des difficultés d’application de la convention du gouvernement eurent comme aboutissement le Putsch de juillet 1996 et le retour au pouvoir de Major Pierre BUYOYA. La population congolaise avait beaucoup salué la chute du pouvoir dictatorial de MOBUTU mais hélas ! Les troupes des pays alliés à l’AFDL se caractérisaient par des violations massives des droits humains pendant leurs opérations. Le nouveau Président Laurent Désiré KABILA acculé par la population congolaise à cause du comportement inhumain des troupes qui l’avaient appuyé portant atteinte à sa crédibilité et le rendant au fur et à mesure impopulaire jugea bon de s’en débarasser. Ceci sera à l’origine du déclenchement, en avril 1998, d’une nouvelle rébellion au pouvoir installé à Kinshasa. Cette rébellion trouvera encore un soutien massif auprès de l’Uganda, du Rwanda et dans une moindre mesure du Burundi. Les anciens alliés de Kabila amèneront ce dernier à nouer des alliances avec une coalition de quelques Etats de la SADC : le Zimbabwe, la Namibie et l’Angola.

Le résultat mitigé de la première guerre, au regard de ses objectifs essentiellement sécuritaires, firent planer des doutes sur les véritables enjeux de cette nouvelle guerre dont beaucoup d’observateurs pensaient que la mainmise sur les fabuleuses ressources minières du Congo représenteraient une motivation plus importante que les questions sécuritaires et stratégiques officiellement avancées…

2. Cause des guerres

Cause endogènes

  • Régionales : faiblesse du pouvoir et mauvaise gouvernance - Ingérence internationale pour les enjeux économiques et idéologiques

    • Sociologiques : pauvreté - inégale répartition des richesses (naturelles et manufacturières) - opportunités économiques limitées en dehors de l’Etat - inexistence de politiques appropriées d’exploitation des ressources et de croissance économique - problème des terres - ignorance et sous information- injustice sociale - corruption - dépendance extérieure - désoeuvrement.

    • Socio-culturelles : les coutumes et les us discriminatoires - culture de la violence - femme et violences sexuelles - problème d’identification - effondrement des mécanismes traditionnels de gestion des conflits et absence des mécanises alternatifs - déficit d’information - éducation de base privilégiant une perception négative de l’autre - méfiance entre groupes sociaux - préjugés, diabolisation, agression, intolérance, haine, égoïsme et rejet.

    • Politiques : propagande politique - mauvaise gouvernance - autoritarisme, dictature - absence de démocratie - exclusion : identité, nationalité, ethnicité, région - problèmes de leadership et absence de patriotisme - fragilisation des Etats - hégémonie - manupilation.

Cause exogènes :

Influence des puissances étrangères : mainmise des puissances extérieures dans la politique de nos pays - conflit de leadership régional - colonialisme - la mondialisation.

1.4. Conséquences

  • Régionales :

Guerre, massacre, violences- Méfiance inter-pays et au seins des populations- Mauvaises relations diplomatiques- Augmentation de la pauvreté- Gaspillage, pillage des ressources et crises des valeurs- Trafic d’armes multiplication des milices

  •  

    • Politiques : fragilisation des Etats et des organisations - Manque de confiance dans les parties et dans les leaders- Méfiance entre les peuples et les Etats - Accès et maintien du pouvoir par la force, dictature, diagnostic, indulgisme - Abus et pillage, détournement des ressources nationales - violations massives des droits politiques, humains et économiques, - trafic d’armes, milices, rébellions.

    • Socio-économiques : perte de vies humaines - accroissement de la pauvreté - insécurité - haine, peur et intolérance - destruction des infrastructures - déplacements des populations, réfugiés et déplacés - dégradation des mœurs, vol, Sida, violences sexuelles - banditisation de la vie - développement inégal - plus de veuves, orphelins et autres personnages à charge. Enfants de la rue. Traumatisme : handicaps physiques mentaux - décolonisation des enfants - violation massive des choix humains.

    • Socio-culturelles : - complexité parce que les causes sont à la fois des conséquences - cercle vicieux de violence difficile à rompre - perte de l’identité et des repères traditionnels.

1.5. Impact sur la société civile

  • Oppression et perte de la dignité humaine ;

  • Affaiblissement de la Société Civile ;

  • Récupération ;

  • Développement de la Société Civile dans certains domaines (spécialisations pour faire face à la crise).

II. Les femmes dans la construction de la paix en RDC

2.1. Contexte femme et insécurité

La question de conflit pour la femme en RDC ne se réduit pas à la situation conflictuelle politique que subit la femme à l’Est du pays. Elle implique toutes les situations de discordance ayant constitué un frein au bon développement de la femme. Ces situations se résument en problèmes sociaux, économiques, politiques, juridiques et institutionnels.

En effet, depuis plusieurs décennies que la femme de la RDC et plus spécialement à l’Est du pays a été victime de conflits dont elle n’est ni l’instigatrice, ni la protagoniste.

Avec le temps, nombreux textes et conventions internationales ont été initiés afin de sortir les femmes dans cette impasse : on a assisté à l’émancipation de la femme, à la promulgation des lois visant l’amélioration de la condition de la femme, récemment en RDC, à évolution au sein même de la Constitution. Fort malheureusement tout cela n’a pas apporté de grands changements dans le Chef de la femme…

« Au cours des conflits dans l’Est, des dizaines de milliers de femmes, et de petites filles ont été systématiquement violées et agressées sexuellement par des forces combattantes. On ne peut pas oublier pour autant les autres formes de violences parfois invisibles aux yeux des autres ou ne laissant pas de traces physiques. Celles-ci ont différents visages et on les retrouve aussi bien au sein du foyer que dans la Communauté. Pour citer les plus rencontrées : il y a la violence physique (dont la violence sexuelle), la violence verbale, psychologique, familiale, culturelle, politique, économique et sociale…. »

A cela s’ajoute les us et coutumes rétrogrades qui ne favorisent pas l’épanouissement de la femme.

2.2. Genre et paix

La problématique « GENDER » en RDC, pose encore de sérieux problèmes. Les relations « homme-femme » dans le processus de la reconstruction de la paix en RDC relèvent que les rôles féminins ainsi que la hiérarchie qui marque cette forme de relation place la femme dans une situation discriminatoire.

Bien que l’approche genre soit une disposition qui réhabilité l’homme et la femme dans les relations éthiques, elle prête confusion dans la compréhension de plusieurs.

« Pour certains, quand on parle du « Gender » cela se rapporte spécifiquement aux femmes. Pour d’autres, cette approche est une disposition agressive qui monte les femmes contre les hommes ».

Cette compréhension du concept ne favorise pas l’émergence de l’un et de l’autre dans un contexte voulu.

Evidemment, cette façon de voir les choses trouve ses racines dans les traditions, les considération politiques, coutumières et les systèmes politiques socio-économique actuels.

Cet environnement ne permet pas donc à la femme de sortir de son niveau de pauvreté qui se caractérise par le non-accès à la terre, aux capitaux, aux services de base et aux études au même titre que l’homme.

Toutes ces attitudes et comportements, bagages de l’éducation reçue dès le bas âge se répercutent sur les générations.

L’homme et la femme sont victimes de leurs milieux de croissance.

« Aussi, il faudrait remarquer que la notion de la femme comme victime de la violence est plus répandues dans le monde que celle de la femme comme auteur de la violence contre d’autres femmes. C’est aspect peu connu et non exploité alors que les relations « Femme-Femme » prouvent clairement cette autre forme de discrimination agressive. Les femmes entre elles s’agressent physiquement, moralement et psychologiquement. »

Cette particularité freine à tous les niveaux les démarches en faveur des changements socio-économiques et politiques durables de la femme, qui en reste victime. » Ce frein a eu un impact négatif sur la candidature féminine pendant les premières élections en RDC. Ce qui a influencé sur la quantité et qualité des femmes élues.

Néanmoins, suite aux expériences de terrain dans des réflexions, des discussions et débats aux seins des ateliers, des conférences et des forums avec différentes couches de la population et acteurs de la société civile sur l’implication de la femme dans la gestion des conflits et la construction de la Paix en RDC ainsi que dans la Région des Grands Lacs, la majorité accepte que les femmes doivent jouer pleinement leur rôle et cela pour sept raisons :

  • 1. Premièrement les femmes sont généralement capables de la créer des relations qui relient les divisions ethniques, religieuses et culturelles, compte tenu de leurs rôles sociaux et biologiques et surtout parce qu’elles sont motivées par le besoin d’assurer la sécurité dans leurs familles.

  • 2. Deuxièmement, les femmes sont particulièrement compétentes dans le processus de la paix parce qu’elles se rangent rarement et même pas derrière les armes. Elles entrent facilement psychologiquement dans l’effort de réconciliation.

  • 3. Les femmes ont leurs doigts sur la tête de la Communauté.

  • 4. Les femmes vues par les hommes comme une seconde classe de citoyens ne sont pas considérées comme étant assez puissantes pour être dangereuses.

  • 5. Comme elles n’ont pas été autorisées à prendre place dans des structures du pouvoir, elles sont contraintes de trouver des solutions « à l’extérieur de la boîte », spécialement à la base.

  • 6. Les femmes ont une habilité remarquable et pleurent vite les dangers avant la catastrophe. A ce titre, elles traversent les lignes de conflits. Ex : cas de Irlande.

  • 7. Les femmes sont des médiatrices des conflits dans les ménages entre père et enfants et vis versa.

III. Actions menées pour la paix

Les actions menées pour la Paix dans la Région des Grands-lacs et en particulier en RDC de 2000 à nos jours sont multiples :

3.1. Interne :

  • Dialogue intercommunautaire ;

  • Activité économiques pacificatrice comme, la distribution des chèvres, réconciliation à plusieurs membres de différentes ethnies pour favoriser les échanges, le dialogues et le suivi concerté.

  • Les activités culturelles : théâtres, ballets, foot pour les jeunes ;

  • Ateliers de réflexion sur les thèmes comme : Education civique,

  • La gestion des conflits ;

  • Démocratie et paix ;

  • Genre et développement ;

  • Femme et la bonne gouvernance

  • Amendement du code de la femme ;

  • Participation à l’élaboration de la loi sur les viols et violences faites à la femme ;

  • Emission à la radio ;

  • Les concertations synergiques avec d’autres acteurs de paix ;

  • Des plaidoyers auprès des autorités locales, nationales ;

  • Sensibilisation des Chefs des bandes armées à l’Est du pays plus spécialement, le Général déchu Laurent NKUNDA, La Fontaine Maï-Maï, Mugabo de PARECO et les FDLR;

  • Les actions de démobilisation.

3.2. Externe

  • Concertation Régionale avec les organisations du Rwanda, Burundi,, au sein de la Dynamique Régionale de la Société Civile ;

  • Voyages d’échange d’expérience des acteurs et actrices de la Société Civile de la Région ;

  • La gestion des conflits ;

  • Démocratie et paix ;

  • Femme et Paix ;

  • Femme et la Bonne Gouvernance.

Activités en cours :

  • Sensibilisation des Chefs des bandes armées, le Général déchu Laurent NKUNDA du CNDP , MUGABO du PARECO , LAFONTAINE du mouvement MAI-MAI…………

  • Des plaidoyers auprès des autorités locales et nationales ;

  • Des concertations synergiques avec d’autres acteurs de la paix sur l’analyse du contexte.

3.3. Externe

  • Concertation Régionale avec les organisations de la Société Civile du Rwanda, Burundi.

  • Voyages d’échange d’expériences ;

  • Activités interculturelles régionales de Paix ;

3.4. Contraintes

  • La guerre à l’Est du pays ;

  • La présence des bandes armées étrangères et locales ;

  • Le manque de volonté du gouvernement ;

  • La fragilité des institutions démocratiquement élues d’où l’impunité et la mauvaise gouvernance ;

  • Les violences sexuelles faites aux femmes comme une arme, au moins 12.006 cas enregistrés seulement par la Province du Nord-Kivu pour l’année 2007 ;

  • Le nombre élevé des déplacés internes ± 700.000 personnes de 2006-2007 ;

  • Faiblesse et récupération politique des leaders de la Société Civile.

IV. Perspective de l’avenir pour la paix et la sécurité à l’Est de la RDC.

4.1. Constat majeures

  • 1. Présence des groupes armés soutenus par les politiciens de la RDC, les Etats de la Région et par les puissances étrangères ;

  • 2. Violations massives des droits humaines et les coutumières discriminatoires ;

  • 3. Violences et viols faits contre les femmes ;

  • 4. Pauvreté criante et problèmes humanitaires aigues des déplacés internes.

4.2. Stratégies et actions prioritaires

  • 1. Mobilisation de la Société Civile pour une vision commune et de redynamisation d’action de lobby et de plaidoyer auprès des actions et Seigneurs de guerre afin de lutter contre la circulation des armes légères et accélérer ainsi le processus de la démobilisation des bandes armées locales et le rapatriement des groupes armés étrangers.

  • 2. Mener une campagne de lutte conte l’impunité et le respect des droits humains.

  • 3. Vulgariser les textes, conventions internationaux et nationaux sur la discrimination, les viols et violences.

  • 4. Initier un observatoire de la bonne gouvernance pour la réduction de la pauvreté.

  • 5. Renforcer le dialogue intercommunautaire pour éviter la manipulation de la population.

  • 6. Produire des feuillets, des émissions radio-diffusées et de sensibilisation sur la paix à la radio.

  • 7. Promouvoir les valeurs culturelles pour la paix dans la Région par des campagnes de sensibilisation avec les autorités coutumières.

  • 8. Construire une maison de Paix à l’Est de la RDC qui servira d’animation des différentes couches de la population.

  • 9. Promouvoir les activités économiques pouvant rapprocher les Communautés en conflits.

  • 10. Intégration du genre comme axe transversale dans les activités de la paix.

Conclusion :

Le combat de la femme congolaise pour plus de justice et plus d’équité est une œuvre de longue halène à laquelle son partenaire, l’homme, doit apporter une contribution significative afin de poser des bases réelles pour la paix et le développement durable et RDC.

Aussi, l’Union des Femmes est un préalable important pour dépasser les duels verbaux inutiles tout en participant à l’éradication des traditions discriminatoires et rétrogrades inhibant l’épanouissement de celles-ci pour la reconstruction du pays.

Il appartient donc à la femme, mais aussi à chaque homme épris de paix et de la perspective genre, de contribuer à l’efficacité de ladite participation.