Fiche de document Dossier : La paix tibétaine : « La paix naît d’abord en nous ». Un apport à la paix du monde

, Paris, janvier 2004

La reconquête du Tibet : un plaidoyer de Tseten Norbu et Tenzin Chokhla Thinlay

Ce livre révèle les souffrances du peuple tibétain sous un angle extrême et avec les mots acérés de Tseten Norbu, qui clame : « Cessons d’être des assistés, osons défier la Chine ! »

Mots clefs : Responsabilité sociale et exercice de la citoyenneté | Organisations et acteurs politiques locaux non gouvernementaux | Mouvement de libération politique | Autorité politique | Dalai Lama | Gouvernement tibétain en exil | Gouvernement indien | Gouvernement chinois | Nehru | Sauver la paix. Eviter la guerre, gérer les conflits. | Rechercher la paix. Agir pour la paix dans une situation de guerre.

Réf. : La reconquête du Tibet, Tseten Norbu et Tenzin Chokhla Thinlay, Éditions Indigènes, 1999.

Langues : français

Type de document :  Ouvrage

« La reconquête du Tibet » est un ouvrage écrit par Tseten Norbu, président du Congrès de la Jeunesse Tibétaine depuis 1995, en collaboration avec le lama Tenzin Chokhla Thinlay, également membre du Congrès. « La reconquête du Tibet » est paru aux Editions Indigène en 1999.

Si cet ouvrage n’est pas à proprement parler un ouvrage pour la paix, en ce sens qu’il ignore tout compromis, il est cependant très intéressant car il donne une voix à certains courants de l’opinion tibétaine, courants de plus en plus fédérateurs, qui s’éloignent de la vision du Dalaï Lama pour revendiquer une indépendance du Tibet pleine et entière, et à tout prix ou presque. Or il est important, si l’on œuvre pour la paix au Tibet, de bien comprendre tous les tenants et aboutissants de la situation actuelle.

Commentaire

Ce livre est un vrai plaidoyer qui balaie les préjugés des uns et la vision d’un Tibet idyllique des autres. Un passage nous semble refléter le rythme et le ton de l’ouvrage : « La vraie paix, celle à laquelle nous aspirons, exige que nous sachions faire des sacrifices, autrement dit, nous battre si il le faut pour elle. Changeons de langage, de comportement : nous ne sommes pas venus en Occident pour prêcher la paix, enseigner la prière, la méditation aux Occidentaux ! Nous nous y trouvons faute de pouvoir être chez nous et en attendant de retrouver le Tibet. Et en exil, nous avons des engagements, une responsabilité : nous battre pour reconquérir notre pays et retrouver un Tibet indépendant et libre. »