Fiche de document Dossier : Le défi d’articuler démarche économique, protection de l’environnement et justice sociale dans un contexte de mondialisation économique, de marchandisation des ressources naturelles et d’approfondissement des inégalités. Présentation d’un ensemble de publications.

Paris, janvier 2005

Quelle paix pour le nouveau siècle ? Publication issue d’un colloque réalisé en décembre 2000 par l’association française La Maison des citoyens du monde.

Cet ouvrage est enrichissant de par la diversité de ses auteurs et ainsi de ses approches. Notamment celles concernant les conflictualités liées à l’écart important entre la richesse des ressources naturelles et la pauvreté de millions de personnes dans le monde, sont présentées comme des éléments centraux pour la paix.

Mots clefs : Echanges culturels pour la paix | Sensibilisation à la paix | Dialogue social pour construire la paix | Lutte citoyenne pour la justice sociale | Respect des droits humains | La responsabilité des autorités politiques à l'égard de la paix | Droit international et paix | Travailler la compréhension des conflits | Société Civile Locale | Citoyens français pour la paix | ONU | Chercheurs pour la paix | Gérer des conflits

Réf. : Quelle paix pour le nouveau siècle?$Maison des Citoyens du Monde$Editions Charles Léopold Mayer$$2001$

Langues : français

Type de document :  Ouvrage

La Maison des citoyens du monde, à Nantes, en France, est un collectif d’associations locales ayant décidé de promouvoir ensemble les idées de citoyenneté et de solidarité internationale et de défendre les droits de l’homme. En 2000, ce collectif a lancé la campagne « Quelle paix pour le nouveau siècle ?". Ce livre est le fruit du colloque de clôture de cette campagne.

Le livre est composé de quatre parties :

  • Première partie :

La première partie illustre l’efficacité des organismes intergouvernementaux dans la prévention et de la gestion de conflits : l’ONU, l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), etc.

  • Deuxième partie :

La deuxième partie aborde la délicate question du droit et du devoir d’ingérence en montrant comment passer de l’humanitaire au politique. Des cas concrets sont présentés concernant, par exemple, les mines antipersonnel ou la protection des populations civiles dans les conflits armés.

  • Troisième partie :

La troisième partie est consacrée aux conflits appelés « verts » concernant l’utilisation et le partage des ressources naturelles, notamment du sol, de l’eau, en intercalant ces analyses avec d’autres concernant les conflits liés à la pauvreté.

  • Quatrième partie :

La quatrième partie aborde des questions de culture de paix et de justice internationale, par le biais notamment de l’exemple du génocide rwandais, des obstacles à la justice internationale ou d’une analyse du rôle de la Cour pénale internationale.

  • Les autres éléments du livre :

L’avant-propos, l’introduction, la synthèse et la postface mettent les questions en perspective tout en leur donnant une véritable cohérence, permettant de montrer de façon évidente la pertinence de certains défis pour la paix, souvent négligés.

Commentaire

Ouvrage très intéressant. Il est le fruit d’un débat entre citoyens, organisations non gouvernementales, responsables politiques, chercheurs se montrant capables d’engager un dialogue et d’élaborer des propositions communes.

Cette diversité d’horizons donne à l’ouvrage la richesse et l’intérêt de ses approches. Celle concernant les conflictualités entre la richesse en ressources naturelles et la pauvreté de millions de personnes dans le monde, constitue par exemple un élément central pour la paix.

Au seuil du XXIe siècle, ce livre met au centre du débat citoyen une question qui, par la suite, s’avérera urgente : celle des défis pour la paix allant de l’échelle du concret-local à celle des transversalités mondiales.